Son nom vient du grec ‹ phusalis › (vessie).
Cette plante porte le nom d' ‹ uchula › au Venezuela et de ‹ tomatillo › au Mexique.
Le nom d'une des espèces, la plus commune et à fruits oranges comestibles, « Physalis alkekengii L. ou Physalis alkekenge L. » date du 16ème siècle et dérive de l'arabe ‹ al-kâkanj › (cerise de Jérusalem).
C'est une plante de la famille des < Solanacées > (Solanaceae), famille de la tomate (fiche nº140), de la pomme de terre (fiche nº142), du piment (fiches nº97 et n°143), de l'aubergine (fiche nº16) ...
On appelle communément les fruits « amours en cage » et au Québec ‹ cerises de terre › ou ‹ coquerets ›.
Amérique centrale.
Jardin (cultivée).
Les physalis sont des plantes annuelles ou vivaces, parfois un peu ligneuses à la base. Il existe plusieurs variétés, dont les 6 principales sont :
En Europe, l'été.
Les fleurs blanchâtres ou jaunes, en fonction de la variété, sont généralement solitaires et poussent dans les aisselles des feuilles.
Le fruit est mûr en fin d'été.
Physalis.
Le fruit, de la grosseur d’une bille, grossit à l'intérieur du calice en se teintant d'une couleur jaune-orangé.
Le physalis se mange d'abord cru : on ouvre les pétales pour trouver au centre le petit fruit rond et orangé.
Ce fruit est doux, très légèrement acide suivant sa maturité.
Le fruit entier, avec son calice resté attaché, est utilisé en pâtisserie : le fruit orangé est alors enrobé de sucre cuit ou de fondant et utilisé comme décor d’entremets ou en mignardise.
Le physalis peut se préparer en confitures, en gelées, en tartes, en clafoutis, en mousse, en décor d'entremets.
Au Mexique, on prépare une sauce verte avec les physalis « tomatillo » cuits avec de l'oignon, de l'ail, des piments, de l'huile, du vinaigre et des herbes aromatiques.