Son nom scientifique est : « Annona muricata L. » de la famille des ‹ annones › (ou anones), tout comme la pomme cannelle (fiche nº100), le chérimolier (fiche n°35) et le cachiman (fiche nº21)...
Le nom de ‹ corossolier › tire son nom de l'ancienne appellation de l’île de Curaçao (Curasso ou Corossol).
Sur l'île de la Réunion, il est appelé ‹ sapotille › (qui vient du nom du fruit en Inde : sapadille).
Amérique centrale et nord de l'Amérique du Sud.
Le corossolier pousse dans les zones tropicales d'Afrique, d'Amérique et d' Asie.
Petit arbre, ne dépassant pas 8 m de haut.
Presque toute l'année et surtout en saison sèche.
Sa fleur (6 pétales) a l’aspect d’une clochette jaune-vert.
Toute l'année.
Corossol.
Fruit de 12 à 25 cm, à la forme de cœur allongé, hérissé d’épines molles, qui peut peser jusqu’à trois kilos.
De couleur vert foncé, sa peau devient vert-jaune à maturité.
Sa chair blanche et molle est parsemée de graines noires aplaties.
En Polynésie, ce fruit est aussi appelé < totara >.
La pulpe est mangée fraîche et sert pour la confection de jus, de glaces et de sorbet.
Les fruits, encore verts, sont vendus en conserve (appertisée) dans les boutiques asiatiques.
Sa saveur est un mélange de banane, d'ananas et de fraise. Certains lui trouve le goût du bubblegum commercial (Malabar). Les feuilles, l'écorce et les graines sont toxiques.
La peau ne doit pas être mangée non plus (sa consommation peut entraîner une paralysie de 4 à 5 heures).