Son nom scientifique est « Chrysobalanus icaco » de la famille des ‹ Rosaceae › (famille à laquelle appartiennent de nombreux fruits et arbres fruitiers de climat tempéré : pommier, pêcher, poirier, abricotier, cerisier, fraisier, framboisier, mûrier...).
Les Caraïbes l'appelaient ‹ icácou › et les Taïnos* ‹ ikaku › ou ‹ hicaco › devenu « icaco » en espagnol.
En français, il est aussi appelé < prunier coco >.
*(Les Taïnos étaient une ethnie amérindienne qui occupait les Grandes Antilles lors de l'arrivée des Européens au 15ème siècle).
Afrique tropicale (régions côtières).
Zones tropicales des Amériques centrale et du Sud ainsi que d'Afrique.
Grandes et Petites Antilles.
Aux Antilles, où il est commun (spontané ou cultivé), il pousse au bord des rivières, dans la forêt semi-humide et sur le littoral.
C'est un arbre rustique qui ne craint pas la sécheresse et qui s'adapte à tout sol, même sableux.
Arbuste touffu à port étalé et à feuillage persistant. Ses feuilles sont ovales, coriaces, de couleur vert clair. Il peut atteindre 5 m de hauteur.
Il existe deux variétés : l'icaquier rose (fruit blanc-rosé) et l'icaquier noir (fruit pourpre foncé).
Mars à mai. Petites fleurs de couleur blanche.
Juin à septembre aux Antilles.
De décembre à février sur l'île de la Réunion (où il est assez rare).
Icaque ou prune coco.
Petit fruit rond de 2 à 3 cm de diamètre de couleur rose ou pourpre foncé selon les variétés.
La pulpe blanche est farineuse, de saveur douce, légèrement astringente.
La pulpe adhère à un gros noyau ovale et ridé.
Les fruits se consomment crus et ils servent aussi à la confection de rhums parfumés, de compotes, de confitures.
Ils peuvent aussi être confits dans du sucre. Leurs amandes sont comestibles, elles sont consommées après avoir été grillées.
Les Caraïbes utilisaient cet arbuste pour fabriquer des torches.
De nos jours, il est toujours employé pour ses vertus médicinales.